La Chine peut maintenant détruire les satellites américains
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La Chine devient une puissance militaire spatiale en passe de concurrencer les États-Unis. C’est ce qu’affirme un rapport publié par les services de renseignement américains, qui évalue les menaces pesant sur Washington. Selon ce document, Pékin investirait massivement dans les industries spatiales - civiles et militaires - afin de rattraper son retard sur l’oncle Sam. Pire encore, la République populaire tenterait de s’assurer une position hégémonique dans la course aux étoiles pour imposer ses propres normes commerciales, idéologiques et technologiques au reste de la planète.
D’après le Pentagone, la République populaire pourrait lancer sa propre station spatiale dès 2022. Cependant, c’est la sophistication de l’armement chinois qui inquiète le plus les hauts gradés américains. Pékin posséderait déjà des appareils capables d’atteindre les satellites américains. La République populaire aurait développé des missiles pouvant détruire des satellites situés dans l’orbite basse de la Terre. Pour atteindre les appareils plus éloignés de notre astre, l’armée chinoise a aussi conçu des lasers pouvant aveugler ou brouiller les capteurs et senseurs des satellites espions américains. Cela permettrait aux forces chinoises de s’octroyer un avantage certain lors d’un possible conflit militaire.
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L’avancement technologique de la Chine dans le domaine spatial ne s’arrête pas là. “Pékin est aussi en train de développer des satellites qui pourront attaquer les appareils d’autres nations directement dans le vide du cosmos”, peut-on encore lire dans le rapport publié par les services secrets américains. Pour faire face à la progression fulgurante du rival chinois, le Pentagone préconise d’augmenter les moyens financiers de l’US Space Force, la toute nouvelle branche de l’armée américaine créée sous la présidence de Donald Trump. Pour l’instant, les missions de ces troupes se limitent principalement à de la surveillance.
En avril 2020, les militaires américains ont annoncé l’activation immédiate de la mission Space Fence. Il s’agit là d’un système de radar dont la portée englobe tous les objets qui orbitent à basse ou à moyenne altitude autour de la planète bleue. Les radars peuvent détecter des objets de la taille d’une bille. “C’est une révolution dans le domaine spatial, nous pouvons surveiller avec une extrême précision des objets ou petits débris qui pourraient menacer l’intégrité de nos satellites", détaille le rapport. Le système Space Fence n’aura pas qu’une vocation protectrice. Il pourra également espionner et surveiller les déplacements de satellites militaires espions d’autres pays.
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Roger Garside: «L’impact d’une Chine démocratique dépasserait l’entendement»
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Il a commencé à scruter la Chine en 1958 à travers une paire de jumelles. Roger Garside est alors à la tête d’une unité de Gurkhas à Hongkong. La nuit, devant son poste d’observation, des rescapés du Grand Bond en avant, affamés, viennent chercher refuge dans la colonie britannique. Dans la seconde moitié des années 1960, il est en poste à l’ambassade du Royaume-Uni à Pékin lorsque la Révolution culturelle terrorise le pays. Puis de nouveau dix ans plus tard, alors que le maoïsme cède la place aux réformes économiques de Deng Xiaoping qui, en l’espace de quarante ans, propulseront la Chine au rang de deuxième puissance mondiale.
Mais Roger Garside abrite un doute croissant à mesure que les réformes politiques, censées accompagner l’ouverture de l’économie, ne se matérialisent pas. Avec l’accession au pouvoir de Xi Jinping en 2013, le doute se fait certitude chez l’ancien diplomate: le système ne parvient plus à gérer ses contradictions internes. La rigidité et la corruption d’un pouvoir totalitaire entraînent une explosion des inégalités sociales, des dégâts environnementaux, des oppressions envers les minorités. Or c’est bien sa nature totalitaire qui empêche ce système d’apporter les correctifs nécessaires.
Chine: un père retrouve son fils kidnappé 24 ans plus tôt
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Pékin | Un Chinois a retrouvé son fils, kidnappé enfant, après une recherche de 24 ans qui l’a vu parcourir des milliers de kilomètres à moto à travers la Chine, ont annoncé mardi les autorités.
Le fils de Guo Gangtang était âgé d’à peine deux ans et cinq mois lors de son enlèvement devant le domicile familial dans la province du Shandong (est), alors qu’il jouait sans surveillance.
Ses ravisseurs l’avaient vendu à une famille, a raconté mardi le ministère chinois de la Sécurité publique dans un communiqué.
Le trafic d’enfants a prospéré en Chine dans les années 1980 et pendant quelques décennies, dans la foulée de l’application de la politique dite « de l’enfant unique ».
La préférence traditionnelle pour les fils, couplée aux limitations des naissances, a accentué les enlèvements de garçons, vendus ensuite à des couples désirant un héritier mâle.
Après un test ADN, la police avait annoncé à M. Guo qu’un enseignant de 26 ans habitant dans la province du Henan (centre) était bien son fils disparu. Les retrouvailles ont été organisées dimanche, selon le ministère.
La télévision publique CCTV a montré mardi des images du père pleurant dans ses mains et de la mère en sanglots, étreignant leur fils retrouvé.
« Tout ce qui vient désormais, ce n’est plus que du bonheur », a déclaré M. Guo dans une vidéo diffusée par l’agence de presse China News Service.
Âgé de 27 ans lors de la disparition de son fils, le père avait démissionné afin de sillonner le pays à moto, sur laquelle de grands drapeaux avec la photo de son fils avaient été attachés.
Il a parcouru 500 000 kilomètres à travers la Chine, en étant parfois contraint de dormir sous des ponts ou de mendier. Un périple qui lui avait valu d’inspirer un film.
Le combat de Guo Gangtang a également permis de sensibiliser le grand public chinois au problème des enlèvements d’enfants, un sujet toujours sensible.
La nouvelle de ces retrouvailles familiales a entraîné une vague d’émotion sur le réseau social Weibo.
« Les parents n’abandonnent jamais leurs enfants! Le combat de M. Guo montre à quel point l’amour d’un père est profond », a écrit un utilisateur, au diapason de l’opinion générale.
Depuis le lancement d’une base de données ADN dédiée en 2016, la police a aidé plus de 2 600 personnes kidnappées enfant à retrouver leurs parents biologiques, selon le ministère de la Sécurité publique.